Je t’aime, Michel…

J’ouvrais mes yeux et il était là. Je savais pas depuis quand. Les larmes, la tristesse. Encore, je fermais mes yeux. Je pouvais pas voir cette tristesse, là, dans ses yeux. Il n’a jamais été triste avant. Il était une personne la plus vivante que j’avais connais.

Ses mains sur les miens.

“Cécile, écoute…j’ai besoin de toi…”

Moi aussi…j’ai entendu mon cœur le dire. Tu ne savais pas, Michel…j’ai besoin de toi même beaucoup plus.

“Cécile…ne pars pas. Ouvre tes yeux, chérie. Je sais pas comment vivre sans toi…”

J’ouvrais mes yeux. Beacoup plus de larmes.

“Cécile…oh, chérie…tu les ouvrais…tes yeux…tu seras bien…”

J’ai sourit.

Il a aussi. Entre ses larmes.

“Je t’aime, Michel…n’importe comment…”

Et depuis là, je ne pouvais plus voir ni sa tristesse ni son souri. Car, jamais, je n’ouvrais mes yeux, non plus.

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